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Pauline Oreins

Panorama

Pauline Oreins est une accordéoniste, pianiste et compositrice belge.

 

Elle découvre le piano et la percussion à 5 ans et a un coup de coeur quelques années plus tard pour l’accordéon. Elle fait aussi de la danse, du cirque et du théâtre, mais il parait que dans la vie il faut choisir, alors elle prend le chemin de la musique qui sonne tout de même comme une évidence.

 

Elle décide donc de faire les choses à fond et obtient trois masters, l’un en piano, l’autre en accordéon et un dernier en musique de chambre, au Conservatoire Royal de Mons (Arts2), à l’IMEP de Namur et à la Haute Ecole de Musique de Genève (CH).

 

Durant son parcours scolaire, elle sera lauréate de nombreux concours, jouera en soliste avec plusieurs orchestres et se produira sur la scène de festivals internationaux.

Certes nourrie par ces expériences qui lui ont apporté beaucoup d’outils, elle ressent cependant une perte de sens dans un monde classique dont la forme n’épouse pas celle de ses envies profondes.

 

Elle emprunte donc la voie d'un art plus personnel, plus proche de sa sensibilité. 

 

La création prend peu à peu plus d’importance, Pauline explore d’autres styles musicaux, collabore avec d’autres arts et la musique devient un vecteur de vie, un prétexte aux rencontres, un instrument d’exploration intime.

 

Sa passion pour le tango la mène à faire partie de trois groupes au fil des ans, Quintessence avec lequel elle sortira son premier album « Origines » en 2015, Equinox Quintet lors de son expédition genevoise et Iguazu Quintet, aventure actuelle où ielles explorent le tango contemporain (sortie de l’album « Passages » en 2023, sélection Propulse 2024).

 

En 2021, Pauline conceptualise (et compose la musique) d’un projet qui raconte l’histoire d’un humain qui prend feu au bord d’une falaise pour se rencontrer, et exprime ce processus à travers la musique, la danse, le cinéma, la photographie, l’écriture et le dessin. Son premier bébé nait, fruit d’une collaboration avec des artistes inspirants.tes : « Des cendres sur la falaise ».

 

Curieuse de la musique traditionnelle mais encore plus curieuse de construire un projet avec son amoureux, ielles fondent ensemble Anmoor, un duo de compositions à partir de mélodies trad, qui tourne depuis 2023. Anmoor, c’est aussi une sélection à la Belgian Worldwide Music Night, à Propulse 25 et un premier album « Spire » qui sort en 2025 sous le label Homerecords.

 

Pauline a également été sollicitée pour former Les Heures Bleues, un trio qui met en regard de la musique baroque et des oeuvres de compositeurices belges spécialement écrites pour l’occasion. Le projet a été sélectionné à Propulse Classique 24 et leur premier album « Circa Diem » sortira en mars 2026 sous le label Cyprès.

 

Elle a aussi composé pour plusieurs courts-métrages et un documentaire, écrit et joué la musique d’un spectacle de cirque contemporain avec la Cie La Bulle d’Art, co-réalisé un mini film conceptuel « Préludes », co-créé et dansé (c’est l’enfance qui revient) une performance absurde et décalée sur la figure de la Bouffone (sélectionnée au festival les Quarts d’Heure en Suisse) et a été régisseuse toppeuse sur la comédie musicale « Singing in the rain » de la Cie Ars Lyrica.

Elle fait partie du collectif artistique pluridisciplinaire Khaos.corp et enseigne le piano et l’accordéon à l’Académie de Berchem Sainte-Agathe (Bruxelles).

 

Pauline est actuellement en création d’un projet solo mélangeant le piano acoustique et l’électro, en collaboration avec des danseureuses, car le corps et ses expressions restent une grande source de fascination et d’inspiration et que, désormais, elle ne veut plus avoir à choisir.

C’est l’histoire d’un être humain.

C’est peut-être toi.

C’est l’histoire d’un être humain

qui prend feu au bord d’une falaise.

C’est sa force vitale qui l’a amené là, à la lisière du vide.

Il voyage.

Il se dit parfois que le sens de ce passage sur terre

est d’aller le plus loin possible en soi, 

et que ça peut se faire uniquement dans un certain danger.

Alors il va s’offrir au risque de l’inconfort,

des contradictions, de l’expérience, de l’inconscient.

Il sent son ventre crépiter. C’est si bon.

Et il s’embrase.

Une petite partie de lui se meurt.

Mourir, c’est comme une transformation.

Les cendres sont chaudes et vivantes.

Et il renait d’une autre manière,

plus riche et plus complexe et dense et vaste.

Prends feu !
pour la lumière d'un visage

la promesse d'un rivage

Prends feu !
pour la faiblesse d'un ange

la neige au printemps 

l'effervescence d'un silence

Prends feu !
pour l'éclat d'une ride

l'allégresse d'un champs de blé

le sourire d'un chien

Prends feu !
pour la déraison d'un amour

pour le bal des fourmis

l'ivresse d'un enfant
l'infini d'un nuage

Prends feu !
pour l'absolu d'un rêve

Prends feu !
pour la solitude d'un microcosme

Prends feu !
pour l'éphémère d'une pensée

Prends feu ! Prends feu !

avant que la déchirure d'une étoile

n'aspire le costume du monde.

© 2023 by Pauline Oreins

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