Pauline Oreins
Panorama
Pauline Oreins est une accordéoniste, pianiste, compositrice et créatrice belge.
Elle débute la musique a l’âge de 5 ans et s'est formée à la Haute Ecole de Musique de Genève (CH), au Conservatoire Royal de Mons (Arts2, BE) et à l’IMEP de Namur (BE) où elle obtient un master en piano, en accordéon chromatique et en musique de chambre.
Son parcours, initialement classique, l'a menée à être lauréate de nombreux concours (Concours international de Roubaix, Concours international de Lille, Concours Epta...), à jouer en soliste avec plusieurs orchestres (Orchestre de Chambre de Wallonie...) et à se produire sur la scène de festivals tels que Les Musicales de Beloeil, Les Inouïe...
Nourrie de ces expériences et désireuse d'explorer la musique autrement, elle prend le chemin d'un art plus personnel, plus proche de sa sensibilité.
Passionnée par le mélange des arts, la musique de chambre et les rencontres artistiques et humaines qui en découlent, elle collabore régulièrement avec d’autres disciplines comme le théâtre, le cinéma, la danse, le cirque ou la photographie.
Pauline s’intéresse à différents style musicaux comme le tango (Quintessence, spectacle Allô?, Equinox Quintet, Iguazu Quintet), la musique traditionnelle (Anmoor) ou encore la musique électronique.
En 2021, elle sort son premier album de compositions - Des cendres sur la falaise -, un concept multidisciplinaire, en duo avec l’altiste Carmen Martinez.
Elle compose régulièrement pour le cinéma (C’est tout comme !, Casting di un padre, CASH de Giulia Goy, documentaire Sous la carapace), pour les arts de la scène (Le mangeur d’Etoiles, spectacle de cirque contemporain Cie La Bulle d’Art) et a réalisé deux courts-métrage (Préludes, Des cendres sur la falaise).
Elle est également régisseuse toppeuse sur la production "Singing in the rain" de la Cie Ars Lyrica.
Elle fait partie du collectif artistique pluridisciplinaire Khaos.corp et enseigne le piano et l'accordéon à l'Académie de Berchem Saint-Agathe (Bxl).
C’est l’histoire d’un être humain.
C’est peut-être toi.
C’est l’histoire d’un être humain
qui prend feu au bord d’une falaise.
C’est sa force vitale qui l’a amené là, à la lisière du vide.
Il voyage.
Il se dit parfois que le sens de ce passage sur terre
est d’aller le plus loin possible en soi,
et que ça peut se faire uniquement dans un certain danger.
Alors il va s’offrir au risque de l’inconfort,
des contradictions, de l’expérience, de l’inconscient.
Il sent son ventre crépiter. C’est si bon.
Et il s’embrase.
Une petite partie de lui se meurt.
Mourir, c’est comme une transformation.
Les cendres sont chaudes et vivantes.
Et il renait d’une autre manière,
plus riche et plus complexe et dense et vaste.
Prends feu !
pour la lumière d'un visage
la promesse d'un rivage
Prends feu !
pour la faiblesse d'un ange
la neige au printemps
l'effervescence d'un silence
Prends feu !
pour l'éclat d'une ride
l'allégresse d'un champs de blé
le sourire d'un chien
Prends feu !
pour la déraison d'un amour
pour le bal des fourmis
l'ivresse d'un enfant
l'infini d'un nuage
Prends feu !
pour l'absolu d'un rêve
Prends feu !
pour la solitude d'un microcosme
Prends feu !
pour l'éphémère d'une pensée
Prends feu ! Prends feu !
avant que la déchirure d'une étoile
n'aspire le costume du monde.